Saint-Bonaventure, le 26 octobre 2019 – Cela fait déjà trois semaines que plusieurs résidents ont répondu à l’invitation de la MRC pour assister au lancement d’un projet visant à déterminer la vulnérabilité et la résilience de certaines espèces du peuplement forestier, ici dans notre forêt. Dans les faits, il y aura deux MRC impliquées soit la MRC de Drummond et la MRC de Bécancour. Les résultats de ce projet de recherche, auquel participent plusieurs organismes, devraient servir à améliorer le peuplement forestier. De nouvelles pratiques en sylviculture pourraient ainsi profiter tant à la forêt publique qu’à la forêt privée.

La soirée portait à la fois sur le projet à être réalisé et sur l’impact des changements climatiques dans notre région. Les données statistiques qui ont été présentées sont toujours aussi inquiétantes et la modélisation à court terme des impacts de l’élèvement des températures et des sècheresses entraine une préoccupation bien légitime. Préoccupation qui impose d’agir.
Certaines études pour déterminer des espèces résilientes aux impacts des changements climatiques ont cours depuis plusieurs années. Le projet observera les effets de l’intervention ou de la non-intervention pour la conservation et le développement de notre couvert forestier qui constitue 50% du territoire de la région Centre-du-Québec. Ainsi, des parcelles seront entretenues comme parcelles témoins et d’autres seront entretenues par l’implantation d’espèces résilientes déjà identifiées.

Le calendriers des opérations sur les parcelles a débuté le 21 octobre et se poursuit jusqu’en février en tenant compte des périodes de chasse au cerf de Virginie. Les premières coupes et travaux d’entretien de parcelle se feront manuellement à l’automne. Les dernières coupes et travaux d’entretien de parcelle se feront mécaniquement en hiver afin de profiter du manteau neigeux qui facilite l’accès et protège le milieu. Il sera donc normal d’entendre le bruit des travaux et de voir passer quelques camions.
Une fois les parcelles aménagées, ce seront les chercheurs et les agronomes forestiers qui suivront l’évolution des parcelles et de leur biodiversité. Puis, les résultats seront communiqués aux gestionnaires de forêts publiques et aux gestionnaires de forêts privées.
Assurer l’amélioration et le développement du couvert forestier de la région est un des pas vers une exploitation durable des ressources de notre maison commune.
GPH pour L’Écho de mon village – Saint-Bonaventure